28 octobre 2006

Technologie

Pour ceux qui n'auraient rien vu, il y a 4 minutes de 18 heures à l'appart qui repassent dans le Best Off, samedi par exemple début émission 18h mais les minutes qui nous intéressent sont arrivées à 18h44. Autre diffusion prévue à 00h20 donc dans la nuit à venir, compter 01h04, et dimanche à 12h10.

Sinon,tant que les liens fonctionneront voici quelques clips :
CamilleLaurens
http://unlivreunjour.france3.fr/?fichesEmissions=/france3.fr/programmes/unlivreunjour/archives/24799284-fr.php

Stéphane Audeguy
Fils unique – Gallimard
http://unlivreunjour.france3.fr/?fichesEmissions=/france3.fr/programmes/unlivreunjour/archives/25758012-fr.php
http://unlivre.france2.fr/?fichesEmissions=/france2.fr/programmes/unlivre/archives/8375267-fr.php sur La théorie des nuages


Antoine Audouard
http://unlivre.france2.fr/?fichesEmissions=/france2.fr/programmes/unlivre/archives/24780810-fr.php

Jean-Eric Boulin
Supplément au roman national - editions Stock
http://unlivreunjour.france3.fr/?fichesEmissions=/france3.fr/programmes/unlivreunjour/archives/24314518-fr.php

Michel Schneider
Marylin, dernières séances - editions Grasset
http://unlivreunjour.france3.fr/?fichesEmissions=/france3.fr/programmes/unlivreunjour/archives/24692081-fr.php

http://unlivre.france2.fr/?fichesEmissions=/france2.fr/programmes/unlivre/archives/24780500-fr.php

Gilles Lapouge
Le bois des amoureux - Albin Michel
http://unlivre.france2.fr/?fichesEmissions=/france2.fr/programmes/unlivre/archives/24061436-fr.php
http://unlivreunjour.france3.fr/?fichesEmissions=/france3.fr/programmes/unlivreunjour/archives/23920483-fr.php

Amélie Nothomb
Voir le lien de Diana pou thé ou café
http://unlivre.france2.fr/?fichesEmissions=/france2.fr/programmes/unlivre/archives/4600876-fr.php (un de ses précédents roman)

Olivier et Patrick Poivre d'Arvor
Disparaître –
http://unlivreunjour.france3.fr/?fichesEmissions=/france3.fr/programmes/unlivreunjour/archives/24799381-fr.php

François Vallejo
Le Voyage des grands hommes, Viviane Hamy...attention, ce n’est pas Ouest dont il est question
http://unlivreunjour.france3.fr/?fichesEmissions=/france3.fr/programmes/unlivreunjour/archives/9493311-fr.php

Véronique Picquet

25 octobre 2006

"18 heures à l'appart" télé7 25 novembre 2006

Voilà! nous sommes passés à la télé ! que d'émotions! découverte d'un nouveau monde: passage à la cabine de maquillage, arrivée dans le studio...des projecteurs, des caméras partout ..impressionnant! Le journaliste plaisante, essaie de nous détendre et c'est parti pour 8 minutes de direct! Eric, Julie Domitille et moi-même faisons de notre mieux pour répondre aux questions posées que nous ne connaissions pas par avance!
Fin du direct , nous rejoignons les élèves restés en régie, premières impressions échangées...le journailste Julien Mahet lance une idée.... il invite "toute la classe" à venir parler des résultats du Goncourt la semaine du 20 novembre... rien de tel pour relancer la motivation! alors tous à vos livres et bonnes vacances
R.Cado

24 octobre 2006

Une pile...

Une pile de livres haute comme un nain de forêt ensorcellée... "Les Bienveillantes" à la base, solide, monstrueusement épais, on peut compter sur lui pour nous être fidèle longtemps et tant mieux! On s'y attache! Horreurs de la guerre, il est parfois bon de vous imprimer des nouveau dans la mémoire vive de notre cerveau... "Le bois des amoureux" le suit : je n'ai pas encore pénétré son bois mais je sais que m'y attendent mille feuillages et buissons accueillants. Une touche d'amour, de désamour, ensuite, avec "Ni toi ni moi". De la passion à la haine, je lache la dernière page et décide de toujours y croire, Amour! Petit, discret mais pourtant si étrange..."Journal d'Hirondelle" a quitté la pile pour reposer ouvert, devant mon aquarium... une page par jour entre les croquettes permet à mes poissons de s'évader dans un univers un peu sombre et de faire appel à leur mauvais penchants. Je dors avec, je savoure, je déguste "Fils unique" page par page... Pourquoi est-il unique? Jean-Jacques et François Rousseau n'avaient-ils point d'autres frères écrivains pour nous permettre de nous régaler de morceaux de vie où réalité et fiction tricotent ensemble un moment de bonheur? Un peu plus haut dans la pile, presque à toucher le ciel, "Un pont d'oiseau" frappe notre coeur en plein vol... la guerre encore mais tant d'espoir et un lien majestueux entre un père et son fils. Haut de ma pile, en équilibre, prêt à tomber..."Supplément au roman national"; j'y ai plongé le nez puis me suis redressée, comme après avoir trop mangé, me suis étirée et secouée, portrait d'une France en détresse, écriture hachée... "L'amant en culottes courtes", au pied de mon lit, donnera sûrement à ma tête la poudre d'escampette. Une ballade dans Londres, la passion, un été déluré... Milles lectures, mille piles de livres, mille brouettes d'idées et d'histoires, de quoi s'évader, Le prix Goncourt est une occasion de plus de rêver!

Marie Chéreau

22 octobre 2006

Memory

En lisant Ouest j’ai pensé à Maupassant ; en lisant Quartier général du bruit, à Apollinaire. En lisant Le bois des amoureux, c’est à Pagnol et à Daudet...
Pour le Journal d’Hirondelle, l’ambiance du roman, j’ai pensé au cinéma chinois : à Millenium Mambo de HouHsia Hsien ou Chungking Express de Wong Kar-Wai.
En lisant Les Bienveillantes c’est au Journal d’Hirondelle que je suis revenue, pour le point de vue du mal, la disparition de la sensibilité et de la conscience du mal.
En lisant Un pont d’oiseaux, je n’ai pas pu éviter de convoquer Un barrage contre le Pacifique de Margueritte Duras, Au cœur des ténèbres de Conrad et même son adaptation Apocalypse Now. Et pour un petit passage, l’Odeur de la Papaye Verte, un film de Tran Anh Hung.
Au jeu de l’intertextualité, au sens large*, on n’en finirait jamais.

Véronique Picquet

*« Petit Larousse » (éd. 2003) : « Intertextualité : Ensemble des relations qu’un texte, et notamment un texte littéraire, entretient avec un autre ou avec d’autres, tant au plan de sa création (par la citation, le plagiat, l’allusion, le pastiche, etc.), qu’au plan de sa lecture et de sa compréhension, par les rapprochements qu’opère le lecteur. »

22/10/2006

" Le bois des amoureux " de Gilles LAPOUGE

Ce roman nous emmène dans un univers sympathique et simple. D’ailleurs, certains lui reprocheront sûrement cette trop grande simplicité et son action un peu plate. Le vocabulaire utilisé, les expressions, l’écriture elle-même nous transmettent bien l’atmosphère de « l’entre-deux guerres » dans un petit village de montagne des Basse Alpes, qui est le cadre du récit. La fonction poétique est largement présente, elle est même excessivement développée certaines fois. Cependant, une jolie métaphore m’a interpellée et je souhaite vous en faire part :

" De toute façon, Julien estimait que le cours des choses ne dépend pas de la décision des hommes.
- Selon moi, monsieur Judrin, les hommes ne peuvent pas ajouter une virgule au livre dont ils sont les lettres.
Il jeta un coup d'oeil sur le professeur et il ajouta :
- Même pas une parenthèse. "

julie bizaguet

21 octobre 2006

COUP DE COEUR

Prix goncourt des lyc�ens st do 06

" Contours du jour qui vient " de Léonora Miano

Ce roman est très enrichissant car l'auteur dénonce la misère et la maltraitance en Afrique. C'est l'histoire d'une fille de 9 ans qui est chassée par sa mère, elle traverse d'inombrables épreuves pour essayer de la retrouver. Serait-ce en vain ? Sa mère s'est-elle enfuie ou est-elle morte ? Vous trouverez toutes ces réponses en lisant ce livre chargé de toute la tendresse et de l'amour d'une petite fille à laquelle on s'identifie immédiatement.
Laëtitia

COUP DE COEUR

Prix goncourt des lyc�ens st do 06

" Disparaitre " de Patrick et Olivier Poivre d'Arvor

J'ai beaucoup aimé ce roman dans lequel on entre facilement. L'écriture est agréable et facile à lire. On y apprend beaucoup de choses sur Lawrence d'Arabie. Loin des projecteurs, des artifices de la célébrité et du mythe crée autour de lui, on nous fait partager les pensées, le mal-être et la complexité de ce " personnage " qui reste un homme extraordinaire. L'alternance des points de vue aide à maintenir le suspens. Ce livre est une incitations aux rêves de lointains paysages où le retour à la réalité est bien douloureux...

Hélène

19 octobre 2006

Le Gaumont , les auteurs et nous.


C'est un après midi riche en émotions qu'a vécu la classe de Seconde 3.En ce Jeudi 19 octobre, nous avions rencontrés 4 auteurs : Camille Laurens, Stéphane Audégy, Antoine Adouard et Jean-Eric Boulin au cinéma Gaumont de Nantes, le tout dans une ambiance plus que chaleureuse. Les auteurs ont étés très aimables et on répondu à de nombreuses questions. A la fin on à même pu venir leur parler et demander des dédicasses.


Voici quelques photos de cette journée mémorable:





La seconde 3 en route pour la rencontre.








L'évènement est organisé par la Fnac.

Après être descendus tour à tour dans la salle les 4 auteurs sont enfin réunis devant nous. Ils se font acclamer par le public . Certains sont très détendus pendant que d'autres apréhendent les questions qui vont être posées.

C'est Camille Laurens qui s'y colle en premier. Vient tout d'abord la question que tout le monde s'est posé en lisant ce livre : Est-ce une autobiagraphie?

Camille n'a pas envie de répondre directement, parle d'autofiction, de certains moments qui peuvent être biographiques et d'autres qui ne le sont pas. Elle dit que l'amour ne lui est pas un sentiment étranger ( comme pour tout le monde ), elle cherche a garder le mystère et protéger sa vie privée (d'ailleurs Camille Laurens n'est pas son vrai nom, c'est un pseudonyme). Pour ce qui concerne certains détails du livre, réponses restent précises et parfois même touchantes, malgré son anxiété.

Stéphane Audéguy est sans doute le plus à l'aise de tous et répond aux questions avec beaucoup d'humour: "Pourquoi il n'y a pas de dialogues dans votre livre?" - " Tout simplement par ce que je ne sais pas les faire." - " Comment avez vous eu l'envie de devenir écrivain?" - "J'étais jeune et stupide, je voulais devenir riche..." répond l'auteur en toute sincérité. Il dit aussi qu'il est très lent et qu'il peut mettre 10 ans à réfléchir avant d'écrire un livre.

On questionne aussi sur le sexe, sujet longuement évoqué dans "Fils Unique". Stéphane dit qu'il aime le 18 ème ( il lit environ 50 oeuvres du 18ème par an) et qu'a cette époque le sexe était quelque chose que l'on prennait très au sérieux, que c'était une attitude de vie et de penser. Il pense que la sexualité est une activité que l'on ne peut pas considérer comme à part et se demande pourquoi il y a eu un siècle ou les gens on pensé que l'on peut mécaniser le plaisir ( dans son livre il évoque un "automate sexuel", plus tard dans l'interview il dira que c'est un hommage à Voltaire).

Puis vient le tour d'Antoine Adouard qui vient nous parler du Viet Nam et de tout ce que ce pays évoque pour lui. On perçoit beaucoup d'émotion dans son discours. Il dit qu'il connait ce pays "émotionellement": son père est né la bas. Depuis, c'est quelque sorte une obsession et il ne peut pas s'empêcher d'y retourner à chaque fois (il y est déjà allé 7 fois). Il nous a confié que durant l'écriture de ce livre, il est tombé sur une vieille légende nommée "Pont d'oiseaux" dans un reuceuil. Il l'a trouvé très touchante et a donc décidé de l'intégrer dans l'oeuvre.


En dernier, Jean-Eric Boulin est venu nous parler (ou défendre sa dépend des fois) de son livre. Il m'a semblé très déconcerté par les questions posées et par les remarques faites. Il n'état pas à l'aise et ne cessait de bouger. "Je ne m'attendais pas à sa!" dit il a la fin.

Premiers clichés de la rencontre avec les auteurs






Intervention de Jean-Eric Boulin au Gaumont

Je n'ai pas encore fini son livre mais cela ne saurait tarder car je l'aime beaucoup. Il est cuisant de vérité ! Malheureusement, certains ne l'ont pas aimé. Lors de son intervention au Gaumont, un certain nombre de personnes n'était pas d'accord avec le point de vue très pessimiste de la France qu'il expose dans son livre. J'ai trouvé ces interventions dénuées de tout sens car aucune personne n'a été capable de critiquer et d'ajouter des arguments à son opinion. Pour moi, (même si pour certains je radote...) je trouve tout simplement que cet homme dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Par exemple, dès le début de "Supplément au roman national", il dit quelque chose que, je trouve vrai : "Un Noir peut mourir sans que vous le sachiez tous. Vous saurez tous en revanche que des Blancs ont fini leur Histoire et qu'ils s'ennuient."
A méditer...

Caroline

Intervention d'Antoine Audouard au Gaumont

J'ai vraiment trouvé cette journée très constructive et intéressante. J'ai beaucoup aimé l'intervention d'Antoine Audouard. Je l'ai trouvé très touchant dans son récit. Je n'ai pas encore lu son livre mais je le ferai sûrement...

J'ai retenu une phrase qu'il a dite, que je trouve très belle : "Les fantômes de ces gens, sont entrés dans ma vie..."

Jolie,non ?

Caroline

Coup de Gueule...

Quartier Général du bruit de Christophe Bataille

Je n'ai pas du tout aimé ce livre.
L'écriture est saccadée et par conséquent incompréhensible !
L'histoire n'a aucun sens. D'ailleurs il n'y a pas d'histoire ! L'auteur était apparemment sensé nous raconter une histoire de concurrence entre les maisons d'éditoins Grasset et celles de Gallimard. Or l'auteur s'évade ce qui fait qu'on perd le fils constructeur de l'histoire. Cet ouvrage est dépossédé de toute structure. On a l'impression que Chistophe Bataille écrit pour écrire et oublie de donner un sens à son récit. C'est comme s'il avait mis ses phrases bout à bout sans aucune continuité. Pour moi, ce livre n'a aucun intérêt. Maintenant, à vous de vous forger votre propre opinion en le lisant...

Caroline

Thé ou Café avec Amélie Nothomb




Amélie Nothomb était l'invité de l'émission "Thé ou café" du 30 septembre. Elle y parle de son livre " Journal d'hirondelle" et de sa vie en tant qu'écrivain. Voici le lien pour regarder la vidéo:

http://the-ou-cafe.france2.fr/cettesemaine/24744789-fr.php




Diana
Jeudi 19 octobre. Grande journée, nous allons rencontrer cinq écrivains "goncourables", leurs oeuvres, nous les avons lues ou pas, aimées ou pas ... nous serons 300, quelle atmosphère règnera? quel contact réussirons-nous à établir avec ces auteurs?

R.cado

17 octobre 2006

Mythologie

....Au commencement il y a treize livres, des « pavés » pour une grande part. Il y a un pari, un professeur de lettres qui fait ce pari, il y a des élèves…On ne leur demande pas leur avis mais ils devinent que derrière ce pari il y de la confiance, dans ce qu’ils sont et ce qu’ils deviendront.
...De leur côté il y a la volonté de se surpasser, d’aller jusqu’au bout.
Il y a aussi des moments de découragement.
...Et puis, après des heures de familiarisation « obligée » parce qu’on veut tenir, la lecture devient plus facile, parfois plaisante. En chemin les pavés s’allègent, le LIVRE se démythifie.
Pour certains il devient source d’apprentissage, rite d’initiation…
...Ce ne sont pourtant pas les œuvres que l’on aurait choisies pour eux.
Au départ il y a eu le risque, risque optimiste certes, et puis c’est l’effet Pygmalion.
Voilà où nous en sommes, vu du CDI .

Véronique Picquet

15 octobre 2006

Coup de COEUR

" L'amant en culottes courtes " de Alain Fleischer

Ce livre raconte en détails le mois de juillet 1957 que l'écrivain (Alain Fleischer) a passé en Angleterre et durant lequel il connait ses premiers ébats amoureux et sexuels. On y apprend comment il fait la découverte des corps, de nouveaux sentiments et sensations.
C' est une autobiographie surprenante, qui arrive à nous faire voyager puisque nous sommes partagés entre plusieurs univers : à la fois l'atmosphère de la Grande Bretagne des années 50, mais aussi les pensées de l'auteur à l'âge de 13 ans d'une part, et à son âge adulte actuel d'autre part.
Alain Fleischer parvient à nous transmettre ses impressions de jeune garçon malgré les années passées, tout en y ajoutant ses propres réflexions d'homme avec son expérience.
La répétiton des scènes intimes peut paraître lassante, mais elle est largement compensée par l'écriture légère et simple de l'écrivain.
On comprend, après la lecture, l'importance de la période racontée puisque les moments vécus sont généralement forts surtout pour un jeune adolescent.
Les avis de chacun divergeront sûrement en ce qui concerne ce livre mais je vous incite tous à le découvrir.

Julie Bizaguet

« Coup de gueule » sous forme de lettre à un proche (le 09/10/2006)

« Ma chère Mamie,

J’ai reçu ta dernière lettre vendredi dernier et je crois que tu passes de belles journées chez Oncle Max, à Nice. J’espère que tes jambes ne te font pas trop mal et qu’elles ne t’empêchent pas de te balader. De mon côté, tout va pour le mieux, j’ai pris mes habitudes au lycée et tout se passe très bien.

Comme je te l’ai expliqué dans mon précédent courrier, ma classe a la chance de participer au 19ème prix Goncourt des lycéens. Depuis notre voyage d’intégration à Pornic, j’ai lu sept livres et je viens de commencer celui des frères Patrick et Olivier Poivre D’Arvor : « disparaître ».

Notre grande complicité et nos partages en ce qui concerne la littérature me permettent de te donner mon avis sur mes lectures, malgré tes connaissances dans ce domaine. Nous aimons toutes les deux les mêmes œuvres et les mêmes auteurs, c’est pourquoi je veux te mettre en garde sur un des livres de la liste des « Goncourables », puisque je sais que toi aussi tu désires lire les treize en compétition. Je souhaite donc te déconseiller la lecture de « Supplément au roman national »de Jean-Eric Boulin.

Ce livre ne ressemble pas à un roman. Le sujet principal est la situation politique et sociale actuelle de la France, l’auteur dénonce ses travers, il n’évoque que les problèmes et les difficultés que peut rencontrer notre peuple. J’ai eu l’impression que pour lui tout était négatif, c’est d’un démoralisant !

Il parle de politique et d’immigration comme toi et moi parlons cuisine et en plus il se permet de favoriser ouvertement François Hollande, en le mettant directement à la place du futur président de la République pour les élections de 2007.

Jean-Eric Boulin imagine un scénario catastrophe où il nous transforme nous, français et françaises , en un peuple complètement survolté, mécontent au possible et assoiffé de révolutions en tout genre. Cette atmosphère tendue laisse largement sa place à la mort, puisque ce soi-disant remue-ménage social débute avec une cinquantaine d’attentats dans des lieux à grande fréquentation, probablement commis par une bande de métisses. Cette œuvre est une véritable attaque contre la population française, décrivant un système politique et social qui tombe misérablement en ruines.

Et je ne t’ai pas encore parlé de l’écriture du livre ! en mettant de côté le fait que ce texte ne soit pas à la portée de tous en ce qui concerne sa compréhension total , je me demande si « Mr Boulin » ne se « fiche » tout simplement de ses lecteurs. Tout d’abord, il utilise un vocabulaire vulgaire et souvent impropre notamment pour désigner les immigrants français, qu’il accuse au passage de tout et n’importe quoi. Mais surtout, il nous épuise à force de trop longues énumérations qui, à la fin, ressemblent plus à des listes de courses. Je crois enfin que les exagérations sont trop nombreuses et fort déplaisantes.

Toute cette tirade, Mamie, pour te faire comprendre qu’il ne faut pas que tu te donnes la peine de lire ce livre, il est loin d’être à la hauteur dans ce concours littéraire. J’espère que les dix académiciens de l’Académie Goncourt seront de mon avis et élimineront rapidement l’œuvre de la liste .

Et toi, où en es-tu rendue dans ta lecture ? as-tu fini « L’amant en culottes courtes » d’Alain Fleischer ?l’as-tu aimé ?Personnellement je l’ai adoré, mais je te raconterai tout cela dans une autre lettre !

Je te laisse à tes occupations. Embrasse Oncle Max de ma part et profite bien de ton séjour ensoleillé.

Gros bisous et à bientôt

Julie »


Travail exécuté par Julie Bizaguet pour une écriture d’invention.


12 octobre 2006

Lundi 11 et Ardi 12 Septembre : La remise des livres...sur la plage!

Le séjour d'intégration se déroula sur une période de 3 jours, à Pornic. Nous avons eu cours de Français sur la plage ( sa change des salles de cours!) . Enfait, " cours de Français" n'est pas l'expression qui convient ici, je pense que "remise des livres sur la plage suivi d'un moment de lecture" ou encore " enfin on va pouvoir se ruer sur les livres!" seraient plus apropriés!

Voici quelques photos:


"Journal d'hirondelle" d'Amélie Nothomb eut beaucoup de succès dans la catégorie " premier livre choisi ".


Certains sont plongés dans leur livres...


Pendant que d'autres s'amusent avec les coquillages...


Diana